Revue de presse

"Le travail de Pauline Marois pour la laïcité lui vaut un prix international" (ledevoir.com , 9 nov. 22)

9 novembre 2022

[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

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"[...] Le travail de l’ex-première ministre péquiste pour la « déconfessionnalisation du système scolaire » et pour le « désengagement de la mainmise de la religion » et le dépôt de la charte des valeurs sous son gouvernement lui ont permis de se distinguer, indique le président du CLR, Gilbert Abergel, en entrevue avec Le Devoir. [...]

C’est l’ex-ministre péquiste Bernard Drainville — désormais ministre pour la Coalition avenir Québec — qui avait déposé en novembre 2013 le projet de loi surnommé depuis « charte des valeurs ». Celui-ci visait notamment à interdire à tous les employés de l’État de porter tout « objet marquant ostensiblement une appartenance religieuse ».

La charte, qui a mené à d’importantes consultations générales auprès de la population québécoise, n’a jamais été adoptée. En 2014, Pauline Marois mordait la poussière aux élections et le Parti libéral de Philippe Couillard, fermement opposé au projet de loi, était élu. Mme Marois maintient cependant que, « malgré tout ce qu’en ont dit les gens, [la charte bénéficiait d’un] appui considérable ».

« Ça s’est avéré d’ailleurs, parce que François Legault a présenté la loi 21 avec Simon Jolin-Barrette, et on a vu comment ils ont été appuyés à cet égard-là », affirme-t-elle.

Au printemps 2019, le gouvernement caquiste de François Legault faisait adopter sa loi sous bâillon. Celle-ci s’appuyait généralement sur les mêmes principes, soit l’interdiction pour les membres de la fonction publique de porter un signe religieux au travail.

Depuis, elle a dû subir le test des tribunaux. La Cour supérieure du Québec l’a partiellement invalidée en 2021 ; la Cour d’appel du Québec se penche cette semaine sur de nouvelles contestations. Mme Marois n’ose pas « présumer du jugement », mais elle estime que, « légalement, on devrait être capables de passer au travers de cette contestation ». [...]"

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