Contribution

Valentine Zuber : une définition de la laïcité qui la vide d’une bonne partie de sa substance (K. Mersch)

par Karan Mersch 14 mai 2018

L’interview donnée par Valentine Zuber à Gérard Miller dans l’émission "Les sujets qui fâchent" de « Le Média », le 7 mars 2018, peut être visionnée au lien suivant 
https://www.youtube.com/watch?v=HjMfllzasygb.

1-De bonnes choses

Cette interview contient des choses justes. Ainsi, il est toujours important de rappeler comme elle l’a fait que la laïcité n’exige pas une neutralité religieuse de tous dans l’espace public. Les convictions spirituelles peuvent s’exprimer hors de l’espace privé, tant qu’elles ne créent pas un trouble à l’ordre public. Autre bon positionnement : son opposition claire à ce que des crèches de Noël soient présentes dans les mairies. Enfin, elle a tout à fait raison lorsqu’elle affirme que la laïcité n’implique pas « d’émanciper les gens de la sphère religieuse considérée comme obscurantiste » (30mn03). Il est vrai comme elle le dit qu’ « il ne faut pas systématiquement dénigrer les gens qui eux, ont besoin de la croyance pour porter leur vie » (30mn23).

2-La présentation à charge d’un principe philosophique

Ce qui est beaucoup plus critiquable, c’est l’opposition qu’elle opère entre la laïcité comme principe juridico-politique et comme principe philosophique (29mn15), pour affirmer ensuite que la France est attachée au premier et pas au second. Cela est loin d’aller de soi. Il faut tout d’abord questionner les définitions qui sous-tendent cette opposition. Pour Zuber le principe philosophique de laïcité suit une volonté d’émanciper les personnes de la sphère religieuse, ce qui la conduirait à « dénigrer les gens qui ont besoin de la croyance » (30mn23). Elle la présente donc comme une idéologie athée, et cela sous un bien mauvais angle, puisqu’il s’agirait de s’en prendre aux personnes plus qu’aux systèmes idéologiques.
Si la philosophie des Lumières a parlé d’émancipation, ce n’est pas forcément pour critiquer tout attachement à la religion, mais pour critiquer les velléités religieuses à régenter la science comme la politique. Elle vise simplement à ce que la religion ne déborde pas de sa sphère propre de légitimité, c’est-à-dire du domaine des croyances spirituelles. La loi de 1905 est le fruit de cette volonté philosophique d’émancipation. Contrairement à ce qu’affirme Zuber, elle laisse place aux trois grandes options spirituelles que sont la croyance religieuse, l’athéisme et l’agnosticisme. Zuber porte une autre accusation contre ce qu’elle appelle le principe philosophique de laïcité. Au moment où elle le critique, elle ajoute qu’« il n’y a pas de lois à rajouter au système » (29mn42), laissant entendre qu’il viserait à modifier la loi de 1905… C’est une accusation gratuite… L’approche philosophique vise par son émancipation de départ à maintenir la sphère politique distincte de la sphère religieuse. Or c’est exactement ce que prévoit la loi de 1905 lorsqu’elle pose comme principe essentiel la liberté de conscience ; qu’elle affirme que la république ne reconnait aucun culte ; et qu’elle établit dans son titre V une police des cultes. En ce qui concerne la loi de 1905, la lettre (le texte de loi) suit explicitement l’esprit (l’intention philosophique et politique qui est à son origine).

3-La conception du principe juridico-politique de la laïcité qui est défendue

On peut s’interroger sur la raison qui pousse Zuber à présenter une telle caricature de l’approche philosophique. On peut aussi être intrigué par la construction artificielle d’une opposition qui n’a pas lieu d’être, entre l’approche philosophique et l’approche juridico-politique. Cela doit nous encourager à une vigilance envers la conception qu’elle promeut ici…. Elle décrit le principe juridico-politique de la façon suivante : « le principe de laïcité, il faut bien se le rappeler, tel qu’il est appliqué en France s’applique essentiellement à l’Etat et aux agents publics, c’est-à-dire aux serviteurs de l’État – aux fonctionnaires » (10min 34). Il s’agit alors dans ses propos d’affirmer que la neutralité quant aux croyances spirituelles ne s’applique pas à tout le monde dans l’espace public. Cette affirmation est juste. La question qu’il faut se poser, c’est de savoir si la conception de la laïcité qu’elle défend ne se réduit pas au principe de laïcité présenté dans cette citation ? Or cela semble être le cas : l’approche philosophique étant disqualifiée d’office, il n’y a même pas, dans son intervention, quelque chose de l’ordre d’un régime de laïcité qui viendrait compléter le principe de laïcité en question. La laïcité est systématiquement réduite à la neutralité de l’Etat et des fonctionnaires. Certes, les options spirituelles sont préservées de l’ingérence de l’Etat, mais il manque tout un pan de la laïcité : le fait de préserver la politique des ingérences religieuses (la seule option spirituelle qui éveille sa méfiance est l’athéisme). Si on adopte cette définition amputée de la laïcité, alors effectivement certains la trouveront apaisée, car elle sera anesthésiée… Si on réduit la laïcité à la neutralité de l’Etat et de ses fonctionnaires, la majeure partie des menaces intégristes sort de son champ de vision (nous entendrons le terme intégrisme comme étant une dérive religieuse qui vise à régenter l’intégralité de la vie sociale et politique). Alors, effectivement on peut considérer comme elle le fait, que les prières de rue ne sont pas de l’ordre de la laïcité ; que la loi de 2004 ne s’adresse pas aux fonctionnaires et constitue une entorse à ce principe ; que le financement des parties culturelles des lieux de cultes ne pose pas de problème ; et enfin que la laïcité serait compatible avec une liberté d’expression soumise à l’exigence de ne pas trop offenser les croyants…

Valentine Zuber affirme que « La prière de rue n’a rien à voir avec le principe de laïcité » (7mn48). C’est en totale contradiction avec ce qu’elle affirme ensuite et qui d’ailleurs est juste : « on ne peut interdire les prières de rue que si on considère qu’elles peuvent occasionner un trouble à l’ordre public » (8mn05). Cette phrase se réfère directement à l’article 1 de la loi de 1905, comment peut-on y faire appel tout en affirmant que cela n’a rien à voir avec la laïcité ? C’est incohérent ! Les prières de rue, en tant que manifestations religieuses, sont dans le cadre juridico-politique de la laïcité, qu’elles la respectent ou pas. Dans l’éventualité où des intégristes chercheraient à faire une démonstration de force, l’affirmation de Zuber selon laquelle leur action n’aurait rien à voir avec la laïcité, encourage à diminuer la vigilance de l’État à ce que les manifestations religieuses ne génèrent un trouble à l’ordre public par ses visées politiques. Dans le cadre de cette approche, il suffit de constater que les intégristes ne sont pas agents de l’Etat, pour que les prières de rue puissent être considérées comme n’ayant rien à voir avec la laïcité…

La loi de 2004 est présentée par Miller comme une loi interdisant de porter le voile, alors qu’elle vise l’interdiction des signes religieux ostensibles. Cela n’a pas été corrigé par Zuber. Leur échange sur ce point est très révélateur : (19mn28) « [Miller] : Ça n’était pas à l’époque une dérogation à la loi de 1905 ?
– [Zuber] : c’était une inflexion effectivement, puisque comme je vous le disais tout à l’heure le principe de laïcité en France c’est essentiellement et presque uniquement une neutralité exigée de l’Etat et des fonctionnaires, pas du tout des usagers des services publics. Et là, pour la première fois, on rétrécit quelque peu les libertés de certains usagers des services publiques en leur imposant une tenue non religieuse. » Effectivement si on rejette toute réflexion philosophique sur ce qu’est la liberté de conscience, alors l’idée qu’elle nécessite – dans le cadre de l’enseignement et à un âge où on est sous l’autorité de ses parents – un espace émancipé des injonctions à faire affichage des convictions religieuses, n’est pas compréhensible. Dans cette interview l’émancipation est vécue comme un mouvement philosophique qui ne peut conduire que vers l’athéisme. Il n’est même pas envisagé qu’un libre examen de la croyance puisse également aboutir à conserver les croyances de ses parents… C’est décidément très caricatural. La loi de 2004 n’est évidemment pas une inflexion de l’esprit de la loi de 1905, mais elle s’inscrit en toute cohérence dans un rapport de filiation avec elle. Si au contraire on considère la laïcité comme « essentiellement et presque uniquement une neutralité exigée de l’État et des fonctionnaires », alors la loi de 2004 n’a que peu de chances d’être comprise autrement qu’en y faisant entorse.

En ce qui concerne la subvention des cultes, il est expliqué qu’un déséquilibre doit être comblé. La puissance publique possédant depuis 1905, certains lieux de culte catholiques, elle a à sa charge leur entretien. L’idée présentée est qu’un geste doit être fait en faveur des autres religions pour rétablir l’équilibre.
(14mn01) « [Miller] : Est-ce que néanmoins, on a trouvé des solutions pour pouvoir disons-le comme ça : pouvoir subventionner, rétablir un peu l’équilibre du coté par exemple des musulmans ?
– [Zuber] oui, alors on n’emploie jamais le terme de subvention, parce que comme il est explicitement interdit dans le deuxième article de la loi de 1905, il ne faut surtout pas employer ce terme. Mais il y a des mécanismes, et des choses qui sont mises en œuvre et qui sont encouragées par l’Etat, en particulier, des baux emphytéotiques (…) ou bien le financement des parties culturelles d’un projet religieux ».
Il semble que ce soit plus le terme employé que la démarche qui dérange Zuber. Tout d’abord, considérer que la confiscation des biens de l’Eglise catholique est un avantage pour cette dernière ne va pas de soi… Faut-il rappeler que les autorités catholiques de l’époque n’ont pas vécu la loi de 1905 comme un cadeau, mais comme une spoliation. En fait, la loi de 1905 vise déjà à établir un certain équilibre (certains biens deviennent la propriété de l’Etat, qui les entretient, et ils peuvent être mis sous conditions à disposition de l’Eglise qui ne les possède plus). Partir du principe qu’elle échoue à créer un équilibre peut être discuté, mais pas présenté comme évidence. Du coup l’idée qu’il faille accorder des faveurs aux autres religions (subventionner sans le dire) ne va pas non plus de soi. Dans cette présentation, bien des difficultés sont éludées, comme le risque que l’Etat finance des parties culturelles dont les usages seraient en fait cultuels. De même la tentation pour certains hommes politiques de négocier la générosité avec laquelle ils comblent le prétendu déséquilibre, dans le but de s’assurer le soutien de groupes religieux, n’est pas évoquée… Dans cette présentation très « apaisée », tout ce qui peut poser des problèmes est soit exclu du champ de la laïcité, soit lissé. La lutte contre l’intégrisme ne semble plus être dans le spectre des missions de la laïcité. Les seuls qui semblent menacer de se radicaliser sont ceux qui sont attachés à une conception jugée trop philosophique de la laïcité.

4-La laïcité n’aurait pas à être un bouclier ?

Cette interview est en totale cohérence avec les critiques qu’elle adresse au livre de Caroline Fourest Le Génie de la laïcité. Pour Zuber « la laïcité n’est pas un bouclier. La laïcité est un cadre juridico-politique et elle n’a pas à nous protéger de quoi… donc on n’a pas besoin de défendre la laïcité. Il faut au contraire la vivre, la pratiquer, évidemment la faire progresser (…) » (On va plus loin 11 décembre 2017 – public Sénat https://www.dailymotion.com/video/x6bh3r0 à 18mn24 ). On se demande en quoi le fait de vivre la laïcité s’oppose au fait de la défendre ou de considérer qu’elle permet de nous protéger des attaques intégristes ? Comment peut-on penser que la loi ne vise pas à protéger les citoyens des comportements qu’elle interdit ? Affirmer que la laïcité n’est pas, un bouclier, c’est faire peu de cas des leçons de l’histoire que nous ont apporté entre autres les guerres de religion. Zuber se porte presque systématiquement en faux contre toute affirmation mettant en valeur l’importance de la laïcité pour contenir les tentatives des intégristes de peser sur la politique. Elle délaisse ce premier pôle de la laïcité, pour insister exclusivement sur l’autre : l’importance que l’Etat ne fasse pas d’ingérence dans le domaine des choix spirituels. On retrouve dans cette attitude de fortes affinités avec l’approche qu’il y a dans le monde sécularisé de l’Amérique protestante. Choisir le livre Le Génie de la laïcité comme cible d’une de ses piques n’est pas anodin, puisque Caroline Fourest dénonce précisément cette tentation d’abandonner l’approche subtile et exigeante de la laïcité qui s’est développée en France pour retomber dans un modèle américain.

5-Un plaidoyer pour un rapprochement avec la conception anglo-saxonne de la liberté d’expression

La laïcité telle qu’elle est envisagée ici, ressemble si peu à un bouclier contre les intégrismes que Zuber plaide pour une plus grande attention à ne pas choquer les croyants. Il s’agirait de trouver un juste milieu entre l’approche française, appelée ici ”éthique de la conviction”, et la vision anglo-saxonne appelée ”éthique de la responsabilité”. Le problème est que ce juste milieu n’existe pas : dès que l’on commence à prendre en compte l’offense ressentie par les croyants – ce qu’ils trouvent blasphématoire – ce sont eux qui déterminent et dictent ce qu’il est responsable ou pas d’exprimer. Dans le lot des croyants on n’écoutera avant tout ceux qui crient, et qui le font le plus fort. Ainsi les grandes chaines américaines n’ont pas montré le dessin de Luz dans Charlie Hebdo, au motif qu’il offensait la communauté des musulmans (sans même y réfléchir ou écouter les musulmans qui n’étaient pas offensés). Cette approche donne une très forte influence aux religions dans la politique. Tocqueville l’avait bien compris. Voici ce qu’il en disait dans son livre De la démocratie en Amérique : « Ainsi donc, en même temps que la loi permet au peuple américain de tout faire, la religion l’empêche de tout concevoir et lui défend de tout oser. La religion, qui, chez les Américains, ne se mêle jamais directement au gouvernement de la société, doit donc être considérée comme la première de leurs institutions politiques (…) ». L’exigence de laïcité va au-delà. Il serait bon d’en avoir une définition qui ne soit pas atrophiée au point de finir par ressembler à ce que Tocqueville décrit… Il faut refuser de troquer notre conception de la liberté d’expression, contre l’approche que Zuber préconise et qui est en lien avec la sécularisation anglo-saxonne à dominance protestante.

6-Attaque contre la possibilité pour notre république d’encourager l’adhésion à ses principes les plus fondamentaux

Cette interview suit également la même logique que celle qui a conduit Valentine Zuber dans un article du site Réforme à se lancer dans une diatribe particulièrement violente contre le rapport et la personne de Gilles Clavreul.
https://www.reforme.net/idees/opinions/laicite-le-rapport-clavreul-met-en-peril-le-droit-a-la-liberte-de-croyance/
Il y a beaucoup de choses dans ce texte qui mériteraient d’être analysées sous un angle critique, mais nous nous limiterons ici aux liens directs avec l’interview qui est ici notre objet. « Faisant fi de la neutralité exigée depuis 1905 à l’État en matière de religion ou de conviction particulière, son auteur prône l’élaboration d’un " corps de doctrine " permettant de prévenir " les "atteintes à la laïcité ". Cette doctrine devrait certes être enseignée aux fonctionnaires de la République, les seuls astreints jusque-là à l’exigence absolue de neutralité religieuse et politique dans l’exercice de leurs fonctions, mais aussi à tous les cadres associatifs, représentatifs de la société civile qui auraient pour mission de la relayer, en particulier auprès de la jeunesse. » Une chose est au centre de tous les reproches de Zuber : faire de la laïcité un principe qui concerne d’autres personnes que les fonctionnaires. Elle l’affirme un peu plus loin : « La laïcité est un principe juridico-politique de gouvernement, exigible du seul État et de ses représentants (…). ».
Nous avons là une confirmation de plus que Zuber réduit la laïcité à un principe de neutralité religieuse. Elle réagit comme s’il s’agissait dans le rapport Clavreul d’imposer cette neutralité à tous… Or, ce qu’il présente, c’est entre autres la nécessité que l’argent public ne soit pas engagé au bénéfice d’associations hostiles envers la laïcité. Pourtant Zuber y voit une grave atteinte de la liberté de croyance et d’expression ; comme si faire la promotion de la laïcité s’opposait aux croyances spirituelles. Contrairement à ce qu’elle ne cesse d’affirmer, la laïcité excède la simple exigence de neutralité religieuse pour les fonctionnaires. La laïcité est un principe qui permet d’éviter que les domaines religieux et politiques ne s’instrumentalisent mutuellement. Elle donne des obligations particulières aux fonctionnaires, mais elle concerne tous les citoyens. Il y a des croyants, des athées et des agnostiques qui se sentent pleinement laïques. Il n’est demandé à aucun d’abandonner leurs convictions spirituelles et d’adopter un point de vu neutre sur la question. Dans un pays démocratique où les citoyens sont à l’origine de la loi, il est important qu’ils comprennent l’intelligence le sens des grands principes qui sont au cœur de la constitution. Qu’une république veuille faire en faire la promotion n’a rien de choquant. Un parallèle très simple peut être fait pour éclairer cela : dire qu’il est un devoir des citoyens de partager le principe d’égalité entre les humains et de rejeter tout esclavage, ne met pas en péril leur liberté de croyance ni d’expression. Il en va de même avec la promotion de la laïcité. Il est souhaitable que les citoyens aient à cœur de promouvoir les principes qui les protègent.

L’hétérogénéité de ceux qui portent préjudice à la laïcité

Les défenseurs de la laïcité ne doivent pas succomber à une compréhension caricaturale des enjeux actuels. La France, après avoir bataillé principalement contre les intégristes catholiques en 1905, ne se retrouve pas aujourd’hui menacée uniquement par les intégristes se revendiquant de l’islam. Les intégristes n’ont pas forcément chacun leur siècle. Ils peuvent venir de différentes religions, être actifs dans une même période, et avoir des modes d’action différents. La violence des attentats et la stratégie de visibilité suivie par l’islam politique, ne doit pas nous conduire à sous-estimer les intégrismes des autres religions, qui peuvent chercher par des voies plus discrètes à atteindre cette laïcité qui leur fait obstacle. Parmi ses adversaires, certains la critiquent frontalement, d’autres peuvent chercher à la remodeler. Cette dernière stratégie concerne autant l’extrême droite que les intégristes ou autres anti-laïques. Il y a aussi des personnes bien intentionnées qui portent préjudice à la laïcité en commettant des erreurs à son propos. On peut être surpris que Valentine Zuber, avec l’autorité et la responsabilité que lui donne son statut dans l’enseignement supérieur, puisse en faire une présentation si caricaturale. La façon dont elle définit la laïcité n’a plus grand chose à voir avec la subtilité dont ont fait preuve ceux qui en ont été les architectes. Au travers d’oppositions gratuites et de réductions injustifiées, Zuber, dans cette interview, en construit une définition qui la vide de sa substance et lui fait perdre sa vitalité.


Lire aussi les notes de lecture Contre les intégrismes, le bouclier laïque par Philippe Foussier et C. Fourest : Face à la revanche de l’intégrisme par Patrick Kessel (note du CLR).


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