Revue de presse

"Sciences po : le rapport final de la Cour des comptes" (lemonde.fr , 31 oct. 12)

31 octobre 2012

"« Dysfonctionnements », « défaillances », « carences », « irrégularités importantes »… Le vocabulaire de la Cour des comptes ne manque pas de variété lorsqu’il s’agit d’évoquer la gestion de Sciences Po entre 2005 et 2010. La juridiction financière a transmis, dans la semaine du 15 octobre, son projet de rapport définitif aux principaux acteurs concernés (les dirigeants de Sciences Po, la ministre de l’enseignement supérieur, etc.). [...]

Ouverture sociale en demi-teinte

« Sciences Po, reconnaît la Cour, a poursuivi la politique de diversification sociale de son corps étudiant entamée depuis le lancement des ‘conventions éducation prioritaire’ (CEP) en 2001. » Les CEP ont permis à 860 étudiants d’intégrer l’Institut d’études politiques (IEP) depuis 2001 et « le destin professionnel de ces étudiants est semblable à celui de leurs camarades », indique la Cour en se fondant sur une étude réalisée par Sciences Po en 2011. Cependant, l’objectif assigné par l’Etat à l’IEP était d’atteindre 30% de boursiers d’ici 2012. Fin 2011, il n’était pas atteint, précise la Cour. « L’établissement compte en fait 23% de boursiers du CROUS en 2010-2011, auxquels s’ajoutent 3 % d’étudiants étrangers recevant une bourse de Sciences Po. »

En revanche, le nombre d’étudiants ayant un parent cadre ou exerçant une « profession intellectuelle supérieure » a augmenté sur la période, passant de 58,5% en 2005-2006 à 63,5% en 2010-2011. C’est donc surtout au bénéfice de ceux issus de ces milieux que l’augmentation du nombre de boursiers s’est faite."

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