Contribution

"Rafle" : insupportables amalgames

18 octobre 2013

Décidément, il en est qui vont au-delà de ce qui met en danger la crédibilité des élus de la République dans la conduite des affaires de la Nation. Plusieurs personnalités –on n’ose dire responsables- de gauche se sont exprimées sur « l’affaire Léonarda » en parlant de « rafle ». Les mots ont un sens et le mot rafle en particulier. Il est utilisé à dessein pour renvoyer à celle du Vel d’Hiv, notamment, et pour amalgamer le rôle de la police républicaine à celle de l’Etat français en 1942 et celui du ministre de l’Intérieur aux séides du collaborationnisme.

Les révisionnistes et les négationnistes doivent se frotter les mains, car ils ne peuvent espérer de plus beau cadeau que la banalisation d’actes qui, jadis, promettaient leurs victimes à la déportation en camp d’extermination, à la chambre à gaz et au four crématoire. En ces temps de progression des idées des héritiers de ces courants politiques, ceux qui, à gauche, sont incapables de maitriser leur surmoi gauchiste devraient néanmoins réfléchir au caractère insupportable des amalgames auxquels ils se livrent.


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