Revue de presse

Annie Ernaux, "Madame Bovary, c’est elle" (G. Konopnicki, Marianne, 13 oct. 22)

Guy Konopnicki, journaliste, écrivain, chroniqueur à "Marianne". 19 octobre 2022

[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

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"[...] Il n’y a rien de bien neuf dans la terrible histoire personnelle d’Annie Ernaux. Elle a seulement construit une œuvre sur le récit de la banalité de l’existence, passant par tous les âges de la vie, au long d’une époque où l’on ne meurt plus, comme Emma Bovary, à force d’ennui et de déboires sentimentaux. Une écriture minimale, au service de petites histoires, situées dans un cadre banal, ce serait donc la littérature. Et dire qu’Aragon, dans son Traité du style, traitait Gide d’emmerdeur ! J’ose seulement dire ici qu’Annie Ernaux m’ennuie. J’ai essayé, plusieurs fois, sans jamais parvenir à réprimer les bâillements. Comment puis-je seulement critiquer, puisqu’elle est une femme et qu’elle vient du peuple ? J’admets la différence chromosomique. [...]"

Lire "Pour Annie Ernaux, sa réussite est une trahison : qu’elle se rassure, sa pensée est restée pauvre".



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