Revue de presse

"Affaire Paty : un prof suspendu pour avoir mis en cause l’Education nationale" (lexpress.fr , 30 nov. 21)

2 décembre 2021

[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"[...] Les faits remontent au 14 octobre dernier. L’enseignant de 54 ans, qui ne fait pas mystère de son "franc-parler" réagit, sur Pronote (plateforme numérique du lycée), à un message du proviseur annonçant l’organisation d’une minute de silence en hommage à Samuel Paty le lendemain, soit un an après l’attentat. "Samuel Paty a été assassiné pour avoir défendu l’idée qu’on pouvait rire de tout, même et surtout avec les caricatures outrancières de Charlie Hebdo, parce qu’il n’y a rien de sacré en droit français, dans une démocratie laïque, et que la liberté d’expression ne s’arrête que devant les appels à la haine ou au racisme ou à l’antisémitisme (voire au sexisme) concernant des individus précis et non des clichés", écrit-il. Ajoutant : "Toutes formes de discriminations a priori qui sont évidemment gerbantes si elles ne sont pas humoristiques".

La suite de son texte, adressé à ses collègues, dénonce clairement l’attitude de l’institution. "Avant d’être égorgé, Samuel Paty a été abandonné par sa hiérarchie, l’Education nationale et ses sbires, et même tancé pour avoir montré des caricatures qui pouvaient heurter X ou Y ou Z, affirme l’enseignant. Cette minute de silence, il faut la faire pour lui, évidemment. Mais ne soyons pas dupes de l’hypocrisie de l’institution et de ses relais." [...]"

Lire "Affaire Paty : un prof suspendu pour avoir mis en cause l’Education nationale se dit "estomaqué"".



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