Revue de presse

"Qui pour succéder à Daniel Craig ? James Bond dans l’enfer du wokisme" (lefigaro.fr , 11 av. 23)

23 mai 2023

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"Il est des anniversaires qu’on ne peut passer sous silence. Le 13 avril 1953 paraissait au Royaume-Uni "Casino Royale", le premier roman d’espionnage signé Ian Fleming (1908-1964), mettant en scène James Bond. [...]

En réalité, le véritable problème du prochain 007, c’est qu’il va devoir incarner… James Bond ! « Même si des bruits ont couru que l’espion serait incarné par Idris Elba ou même une femme, rappelle Guillaume Évin, je ne crois pas à ces hypothèses farfelues. Comme l’a indiqué Barbara Broccoli, James Bond restera un homme. Ce n’est pas Jane Bond, c’est James Bond. Même si tout est possible, je crois qu’Eon Productions reviendra aux livres de Fleming. Alors bien sûr, le James Bond des romans qui datent des années 1950-1960 est associable, sexiste, misogyne, imbu de sa supériorité qu’il maquille derrière un humour caustique. Mais il est aussi courageux, expert, cynique, intelligent et d’une loyauté exemplaire, ce qui fait sa valeur. Ses failles le rendent attachant. Évidemment, ce héros-là a été très édulcoré pour son passage au cinéma. Mais Broccoli et Saltzman ont inventé le film d’action grand public des années 1960, avec force séduction, action, exotisme et gadgets… Avec la révolution #MeToo, et sous l’effet du wokisme, les producteurs sont tétanisés. Une forme d’autocensure prévaut. Le futur de James Bond est pris en otage alors qu’il n’est qu’un personnage fictif. Regardez ce qui vient de se passer avec certains passages des romans de Fleming caviardés parce que jugés racistes. »

Frédéric-Albert Lévy, ancien professeur de littérature et membre du Club James Bond, approuve : « Au-delà de faire relire la prose de Fleming par des “sensitivity readers”, ce qui me choque le plus, c’est que l’on juge un ouvrage des années 1950 à l’aune des années 2020. C’est une forme de révisionnisme littéraire. C’est faire insulte à l’intelligence des lecteurs. » [...]"



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