Revue de presse

“Le comptage ailleurs dans le monde” (Libération, 18 mars 09)

23 mars 2009

“Aucun décompte en Espagne et en Allemagne

L’Espagne et l’Allemagne n’intègrent aucun critère d’origine ethnique dans leurs études. En République tchèque et en Slovaquie, la réponse lors des recensements est facultative. Le Danemark, les Pays-Bas et la Grèce autorisent, en revanche, l’utilisation de données ethniques sans l’accord des intéressés..

Au Royaume-Uni, cinq groupes ethniques dénombrés

Depuis 1991, le recensement pose la question de l’origine ethnique. En 2001, il comptait 86 catégories, réparties en cinq groupes : blanc, mixte, asiatique ou asiatique britannique, noir ou noir britannique et chinois ou autre. Le recensement prend également en compte la confession. Ces statistiques sont aussi alimentées par les écoles et les entreprises..

Les « catégories raciales » aux Etats-Unis

Le bureau du recensement a défini cinq « catégories raciales » : Amérindien ou natif d’Alaska, Asiatique, Noir ou Afro-Américain, Hawaiien de souche ou autre Océanien et Blanc. S’ajoute une catégorie ethnique : Hispanique ou Latino. L’identification raciale se fait à travers des questions facultatives..

Au Canada, plusieurs méthodes depuis 1897

Depuis 1897, le recensement comportait une question sur l’origine ethnique. Mais de plus en plus d’habitants se déclaraient simplement canadiens. En 1996, l’Etat a modifié la question pour l’adapter à la notion de « groupe de population » auquel les gens se rattachent ou non..

Brésil, la « race » préférée à la couleur

Le recensement comprend des données sur la couleur de la peau et l’épaisseur des cheveux, du nez et de la bouche. Depuis 1991, la couleur de la peau a été remplacée par la « race », ce qui sucite la polémique.”

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