21 octobre 2017
"Le premier des délices de la langue française nous vient de l’étrange répartition du féminin et du masculin. Ce délice, masculin, tant qu’il demeure solitaire se trouve au pluriel emporté par le féminin, comme nos amours sous le pont Mirabeau. En français, la virilité s’exprime au féminin, à rebours de l’éternel féminin. Au masculin l’orgue se joue avec une manivelle au coin des rues, loin de la majesté des grandes orgues. Comme le souriceau mâle dont le destin fera une souris. Pourtant, nous entendons de nouveau des appels à bouleverser les accords, à pratiquer une écriture inclusive, accordée à la parité, afin d’abroger la domination virile sur la langue. Sans doute faudrait-il commencer par s’interroger sur le genre de la domination virile. Le même que celui de cette écriture inclusive, qui n’est guère nouvelle. [...]"
Lire "Langue française et écriture : la confusion des genres".
Voir aussi "Féminisme : les délires de l’écriture "inclusive"" (Le Figaro, 6 oct. 17), Ecriture "inclusive" : "Apprivoisez la novlangue égalitaire" (Le Figaro, 6 oct. 17), Écriture "inclusive" : "Pour les grammairiens, le masculin est aussi neutre" (Le Figaro, 6 oct. 17), "Ecriture inclusive" : « L’inculture rejoint l’hypocrisie » (A. Bentolila, lefigaro.fr/vox , 26 sep. 17), Raphaël Enthoven : "L’écriture "inclusive" est un négationnisme vertueux" (Europe 1, 26 sep. 17), "Un manuel scolaire écrit à la sauce féministe" (lefigaro.fr , 22 sep. 17), "Féminisation des titres et des fonctions" (Académie française, 14 juin 84), "La féminisation des noms de métiers, fonctions, grades ou titres" (Académie française, 10 oct. 14) (note du CLR).
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