Revue de presse

"L’université dépassée par les questions identitaires" (la-croix.com , 22 mars 21)

2 avril 2021

[Les éléments de la revue de presse sont sélectionnés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

"De l’interdiction d’une conférence à l’université de Bordeaux par des féministes aux accusations d’islamophobie à Sciences-Po Grenoble, le monde universitaire se déchire autour des questions de race et de genre. La controverse n’est pas nouvelle mais sa virulence interroge sur la place prise par ces concepts. « La Croix » a mené l’enquête sur la réalité de ces études et certains de leurs auteurs.

Bernard Gorce (avec Denis Peiron)

Le monde universitaire est en ébullition. Dans une escalade de tribunes de presse, chercheurs et enseignants se livrent à une bataille rangée sur les questions identitaires. De grandes figures du monde intellectuel entrent dans la mêlée et certaines pétitions vont jusqu’à rassembler plusieurs milliers de noms. Sur le terrain, l’ambiance devient électrique comme l’a récemment montré la prise à partie de deux enseignants de Sciences Po Grenoble par une partie de leurs collègues et des étudiants.

En pleine épidémie de Covid-19, ces bisbilles pourraient paraître futiles. C’est pourtant une crise profonde qui secoue l’enseignement supérieur comme le ministre de l’éducation a tenté de le résumer, mardi 2 mars, sur France Inter : « Il y a trop de choses qui avancent masquées et peuvent être graves pour notre avenir, affirmait Jean-Michel Blanquer. La pensée des Lumières peut être critiquée mais voyons ce qui se joue derrière cela. Ce sont des enjeux de civilisation. » Rien de moins.

De quoi s’agit-il vraiment ? Au début des années 2000, le concept d’« islamo-gauchisme » émerge pour désigner une convergence entre des militants politiques ou associatifs et des courants de l’islam radical, au nom de la cause palestinienne. Parallèlement se développent depuis vingt ans, en sciences humaines et sociales (SHS) notamment, des recherches sur les discriminations liées au sexe (études de genre) ou aux races (lire les définitions) et minorités ethniques (études post-coloniales) nées outre-atlantique. Pour coiffer le tout, les chercheurs croisent ces discriminations (par exemple le fait d’être femme et noire) faisant émerger le concept d’« intersectionnalité ».

Intersectionnalité

En 1989, l’afro-féministe Kimberlé Williams Crenshaw développe ce concept pour croiser les discriminations de classe, de race ou de genre : le fait d’être une femme, noire et pauvre renforce une situation de domination par rapport à un ordre social en haut duquel figure l’homme blanc et riche. L’intersectionnalité est défendue comme un simple outil par certains chercheurs, mais elle focalise les critiques de ceux qui y voient une idéologie consistant à tout ramener au rapport dominant-dominé.

Ces approches déchirent les universitaires. D’un côté, certains dénoncent une entreprise idéologique qui exacerbe les appartenances identitaires au détriment des valeurs universalistes de nos démocraties libérales. Cofondatrice de l’Observatoire du décolonialisme, créé en décembre 2020 par une centaine d’universitaires hostiles à ces études, la linguiste Yana Grinshpun porte le fer : « Le décolonialisme se propose comme une grille d’interprétation selon laquelle il n’existerait que le rapport de domination entre les “blancs” et les “non-blancs”, entre les femmes et les hommes, entre les minorités opprimées et l’État systématiquement “raciste” », résume l’enseignante à la Sorbonne Nouvelle-Paris 3.

De l’autre, on défend farouchement la liberté académique, comme dans cette tribune signée en novembre par plus de 2 000 d’entre eux. « Nous continuerons de défendre la place d’une approche ouverte, critique et tolérante », s’engagent les signataires. Nonna Mayer ne s’est pas associée à l’entreprise, mais cette directrice de recherche émérite au CNRS défend les concepts tels que « racisme systémique », « islamophobie » ou « intersectionnalité », quitte à ce qu’ils soient discutés : « On fait tous de l’intersectionnalité. Le moindre statisticien, quand il analyse un phénomène, va chercher à croiser les variables. C’est en Alsace que l’on compte le plus de cigognes et de bébés, et cela ne signifie pas que les cigognes apportent les bébés. La variable clé est le caractère rural de la commune ! L’intersectionnalité, c’est le b.a.-ba d’une analyse rigoureuse », assure la chercheuse.

Récemment prise à partie par l’Observatoire du décolonialisme, Nonna Mayer insiste sur la nécessité de s’ouvrir aux débats internationaux, redoutant un « repli frileux ». « On est en retard en se situant sur le terrain de l’idéologie. Il est temps de banaliser l’usage de ces termes, de les critiquer, de se les réapproprier. La recherche, c’est cela. »

Si la légitimité des études de genre et de race est ainsi défendue par une majorité des chercheurs, leur développement récent et rapide engendre trois reproches.

Ces études sont-elles devenues hégémoniques ?

En 2006, constatant un retard par rapport aux États-Unis sur les études de genre, la Commission européenne adopte la Feuille de route pour l’égalité entre les femmes et les hommes, financements à l’appui. Dans son sillage, le CNRS en fait, en 2012, un axe prioritaire et crée l’Institut du genre, instance chargée de fédérer toutes les initiatives qui regroupent aujourd’hui 31 établissements ou organismes de recherche. Ces derniers proposent une vingtaine de masters à des étudiants de plus en plus nombreux.

« Depuis cinq ou six ans, l’offre s’est beaucoup développée, mais surtout sous l’effet d’une demande qui a explosé, observe la philosophe Estelle Ferrarese (université Picardie-Jules-Verne), directrice de l’institut. Il y a un très vif enthousiasme des jeunes générations pour les sujets d’égalité, d’identités ». Le site de l’institut recense les thèses soutenues sur le genre : depuis 2012, leur nombre dépasse les 50 chaque année (et même plus de 100 en 2018). Histoire, littérature, anthropologie ou philosophie… tous les champs académiques sont concernés.

Genre

Les études de genre analysent les rôles sociaux stéréotypés par lesquels on définit la féminité et la masculinité et leurs conséquences en termes d’inégalités. Elles ne se résument pas à « une théorie » mais forment un champ de recherches qui concerne toutes les disciplines, l’histoire, l’économie, etc. Constatant son retard, l’Union européenne a engagé en 2006 un programme de développement. Les polémiques portent sur des usages que le militantisme féministe ou LGBT fait des études de genre ou sur la promotion du langage inclusif.

Une « déferlante » selon les mots d’un universitaire, qui suscite forcément des jalousies. Mais aussi des critiques. Cofondateur de l’Observatoire du décolonialisme, le linguiste Xavier-Laurent Salvador estime que cette vogue des études de genre est telle qu’elle sacrifie la qualité du travail de recherche et du recrutement des enseignants. « C’est aberrant, on en arrive à la situation où n’importe quel opportuniste est promu par un mandarin influent sur un sujet quelconque ».

Il suffit d’entrer dans une librairie pour constater que le genre envahit les rayons des sciences humaines. Une inflation éditoriale qui s’expliquerait en partie par la spécificité des SHS où, contrairement aux sciences dures, la publication de monographies est généralement privilégiée aux publications dans les revues scientifiques avec comité de lecture. « La pratique de plus en plus répandue consistant à payer l’éditeur pour publier contrevient par définition au principe de la sélection par la qualité scientifique », critique Xavier-Laurent Salavador.

Des mises en cause que réfute Estelle Ferrarese. « Tout ce qui est produit passe par les étapes de la vérification scientifique, assure la philosophe. Comparer aux sciences dures n’a pas de sens. La recherche en SHS s’appuie sur la formulation de théories, qui sont toujours plurielles – il n’y a jamais une seule “vérité” – et c’est la rigueur de l’argumentation qui fait qu’un énoncé est considéré comme valide. »

Concernant les études de race, le paysage est sensiblement différent. Selon le moteur de recherche du site Thèses.fr, seulement 14 thèses comportant le terme « décolonial » dans leur intitulé ont été soutenues en 2019, et neuf en 2020. « Ces approches occupent une place mineure dans l’enseignement et la recherche en sciences sociales en France, alors qu’elles y occupent une place significative dans l’espace international », soulignait ainsi un récent séminaire organisé par Sciences-Po.

Race

Les études dites « postcoloniales » sont issues des Cultural Studies des années 1970 aux États-Unis. Elles interrogent l’identité des Afro-Américains dont la traite a causé la fragmentation mais peut aussi fournir des ressources pour une réaffirmation. Si l’usage du mot « race » y est central, il n’est pas entendu comme une réalité biologique mais bien comme un ensemble de constructions sociales ayant un effet sur le vécu des individus, d’où l’usage du mot « racisé » que certains privilégient. Mais l’essentialisation de la couleur de peau finit par faire le jeu du racisme, dénoncent les détracteurs.

La précarité des sciences sociales en France, que dénoncent unanimement les chercheurs du secteur, explique sans doute ce faible développement. Mais, là aussi, l’Europe prend le relais pour financer colloques et recherches. Dans une tribune publiée par Le Point en novembre, l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler dénonce des processus de sélection par des appels à projets de Bruxelles sur lesquels ont la main « des fonctionnaires obsédés par le politiquement correct, qui ne veulent stigmatiser personne ». Par exemple, poursuit la spécialiste de l’islam, le djihadisme ne peut être abordé que si l’on promet d’étudier également un autre radicalisme. Conséquence : « les théories antiracistes, postcoloniales, intersectionnelles, néoféministes qui mettent au centre la question identitaire ont une forte capacité à se justifier dans les termes de la novlangue européenne ».

Auteur de La France et ses démons identitaires, le sociologue Smaïn Laacher, grand spécialiste de l’immigration, est lui-même très critique sur ces nouvelles approches. « Cela tourne vite en rond autour de quelques concepts » et certains finissent selon lui par servir « d’étendard ». Le sociologue ne voit toutefois pas dans ce développement un phénomène hégémonique, plutôt « une mode », comme le monde universitaire en connaît.

L’évolution du public étudiant soucie davantage cet enseignant à Strasbourg qui préside le comité scientifique de la délégation interministérielle de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine LGBT (Dilcrah). Les jeunes, dont beaucoup sont issus de l’immigration, sont très réceptifs aux discriminations et donc aux approches post-coloniales « comme l’étaient autrefois les petits-bourgeois avec les théories maoïstes ». Mais, à la différence des années 1970 « où on luttait pour réduire les inégalités, le risque serait de ne s’engager aujourd’hui que dans une logique d’opposition des identités, chacun mettant son tragique en avant », souligne Smaïn Laacher.

Ces études sont-elles idéologiques ?

« Il y a des intersections fortes entre le monde de la recherche et le monde militant, mais ce qui caractérise les études de genre par rapport à d’autres champs d’études, c’est que le caractère politique est explicité. » Éric Fassin, directeur du département études de genre à Paris 8 s’exprimait ainsi en 2019 dans le magazine Les Inrocks : « Quand on parle du monde social, il n’y a pas de point de vue neutre. »

Voilà résumé par l’une des figures des Cultural Studies l’idée selon laquelle l’idéologie et l’engagement ne sont pas simplement présents dans ce domaine mais affichés et revendiqués, parfois de manière très médiatique. L’engagement politique des universitaires et chercheurs n’est pas une nouveauté mais dans le procès en islamo-gauchisme, l’acte d’accusation tient surtout dans le premier terme. Il est reproché à ces intellectuels une connivence avec les antiracistes radicaux et les courants islamistes. Éric Fassin est, comme d’autres, critiqué pour sa proximité avec le Parti des Indigènes de la République (PIR), créé en 2010 pour lutter contre un « racisme d’État » dont la loi sur les signes religieux à l’école de 2004 est l’expression. La laïcité nourrit l’islamophobie, selon sa porte-parole, Houria Bouteldja, qui a participé à des travaux universitaires. Sur les campus, dans les syndicats ou associations étudiantes, le PIR tisse ses relais.

Islamophobie

Le néologisme « islamophobie » apparaît dans le débat public au début des années 2000. Il oppose ceux qui l’utilisent pour dénoncer les discriminations envers les musulmans à ceux qui considèrent qu’il cache une volonté d’éteindre toute critique de l’islam. Quelques mois avant les attentats de Paris, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) se dit favorable à l’usage de ce mot, tout en jugeant utile de le compléter par les expressions « manifestations de haine anti-musulmane » et « actes anti-musulmans ».

Avec une grille de lecture focalisée sur les rapports de domination, des universitaires refusent de nommer la menace islamiste. Après les attentats de 2015, l’historienne Ludivine Bantigny, spécialiste des mouvements sociaux et qui se revendique à la gauche de la gauche, avait cosigné une tribune « Non à l’union sacrée ». Les auteurs y déclinaient l’invitation à se dire Charlie : « Nous ne pouvons reprendre à notre compte l’obsession qui s’était enracinée dans le journal contre les musulmans […] qui stigmatise les plus stigmatisés », déclaraient les universitaires parmi lesquels le sociologue Marwan Mohammed.

Ce prisme du « dominant-dominé » irrigue les études de genre ou de race, se désole Smaïn Laacher. « L’étrange explication des discriminations par l’attitude de “l’État néocolonial” à l’égard de certains de ses “indigènes” relève non de l’analyse ou d’arguments étayés mais du slogan », estime le sociologue.

D’autres approches sont tout aussi mises en cause pour leur manque de rigueur. Dans un article mis en ligne sur le site de la revue Alarmer en décembre, l’historien Emmanuel Debono (Sciences-Po Paris) critique la multitude d’essais qui depuis peu utilisent des concepts comme « privilège blanc », « blanchéité », « fragilité blanche », et l’impasse à laquelle ils conduisent. Difficile, écrit-il, « de trouver une porte de sortie dans un système de pensée qui s’apparente à une prison identitaire ».

Les promoteurs pratiquent-ils la censure ?

En 2017, le président de Lille 2 craignant des débordements a choisi d’annuler une adaptation de la Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes, un texte du journaliste Charb tué dans l’attentat de Charlie Hebdo. En 2019, une cinquantaine de militants d’associations noires ont bloqué l’entrée de la Sorbonne pour protester contre une adaptation d’une pièce d’Eschyle jugée racialiste car jouée avec des masques noirs. La même année, des étudiantes favorables à l’ouverture de la PMA ont empêché la philosophe Sylviane Agacinski d’intervenir lors d’un colloque à l’université Bordeaux-Montaigne.

Si de tels événements sont d’abord le fait de militants minoritaires en quête de médiatisation, la récurrence de ces affaires révèle un climat qui se dégrade. Ancien président de l’Unef, Bruno Julliard constate ainsi « une lente dérive identitaire » du syndicat. « Le combat universaliste était dans son ADN, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Au nom de discriminations qui sont réelles, on en arrive à ne pas critiquer les radicaux islamiques et à prôner un relativisme culturel », regrette-t-il.

Le recours aux intimidations n’est toutefois pas l’apanage de la gauche mais provient également de réseaux conservateurs. Ainsi, le 6 novembre 2020, l’Institut du genre a dû interrompre un colloque sur 50 ans de féminisme. « Les trolls masculinistes d’extrême droite sont venus en nombre perturber le bon déroulé du programme », déplore l’institution. En 2017, l’université Lyon 2 avait annulé un colloque sur « l’islamophobie » sous la pression de militants républicains.

Mais au-delà de ces coups d’éclat, c’est surtout la montée en puissance de la cancel culture qui crée des tensions. Le philosophe Geoffroy de Lagasnerie, 39 ans et nouvelle tête pensante de la gauche radicale, était l’invité du « 7/9 » de France Inter, le 29 septembre 2020. « J’assume le fait qu’il faut reproduire un certain nombre de censures dans l’espace public, pour rétablir un espace où les opinions justes prennent le pouvoir sur les opinions injustes », affirme alors le professeur de sociologie et philosophe à l’École nationale supérieure d’arts Paris-Cergy.

Cancel culture

Le mot anglais cancel peut se traduire par « annuler ». La cancel culture consiste aux États-Unis à obtenir la suppression de propos avec lesquels on est en désaccord au nom d’une sensibilité blessée ou d’une communauté dont on s’érige en représentant. Cette cancel culture recouvre une multitude de pratiques – depuis le boycott, l’expression de critiques virulentes au harcèlement sur les réseaux sociaux en passant par le déboulonnage de statues. La cancel culture est critiquée comme une « culture de la censure ».

L’historien Gérard Noiriel et le sociologue Stéphane Beaud viennent d’en faire l’expérience avec leur ouvrage qui interroge la place accordée à la race en sciences sociales. Les auteurs ont aussitôt reçu « un torrent de boue », se sont indignés des universitaires dans Le Monde. L’affaire est « exemplaire de la dégradation de la qualité du débat public (…) les libertés académiques sont menacées », affirment encore ces grandes figures de l’université.

Marie-Anne Matard-Bonucci, professeure d’histoire à Paris 8 où elle dirige le Cercle d’enseignement et de recherche contre le racisme et l’antisémitisme (Cera), fait également le constat qu’il est désormais parfois impossible d’aborder certains sujets, dont l’antisémitisme. Avec d’autres historiens, elle a fondé l’association Alarmer pour recréer un espace d’échange. Pour Patrick Hetzel, ancien recteur et aujourd’hui député LR, le militantisme a toujours existé « mais on est peut-être en train de franchir des limites dans les modalités d’action, avec ici et là le refus du débat, l’intimidation ».

Républicains contre communautaristes, réactionnaires contre gauchistes, les tensions sont exacerbées par la puissance et la violence des mobilisations sur les réseaux sociaux. Sur fond de menaces islamistes, des enseignants se voient désormais placés sous protection policière, comme à l’université d’Aix-en-Provence ou à Sciences-Po Grenoble. La disputatio, au cœur de la tradition universitaire, résistera-t-elle à ce contexte politico-culturel ? Un enjeu, dirait Jean-Michel Blanquer, civilisationnel. [...]

Appels, pétitions et commission d’enquête

2015. Création de « Vigilance universités », réseau de veille pour la défense de la laïcité.

20 mars 2018. Appel de 100 intellectuels dont nombre d’universitaires contre « le séparatisme islamique ».

10 novembre 2019. Pré­sence conjointe d’organisations de gauche et de militants de l’is­lam politique à la marche « contre l’islamopho­bie ».

16 octobre 2020. Assassinat de l’enseignant Samuel Paty.

22 octobre. Le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer dénonce sur Europe 1 puis au Sénat « des courants islamo-gauchistes » à l’université.

1er novembre. Appel de 100 universitaires dans Le Monde en soutien aux propos du ministre.

4 novembre. 2 000 universitaires signent une tribune critiquant leurs collègues et dénonçant l’usage du terme d’islamo-gauchisme.

13 janvier 2021. Lancement de l’Observatoire du décolonialisme par 76 universitaires.

18 février 2021. La ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal confirme à l’Assemblée le lancement d’une commission d’enquête sur les pratiques universitaires.

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Lire "L’université dépassée par les questions identitaires".


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