Revue de presse

"L’étonnant fan-club de Xi Jinping" (J. Dion, Marianne, 4 mai 18)

Jack Dion, directeur adjoint de la rédaction de "Marianne". 24 mai 2018

"[...] Le communisme à la sauce soviétique est tombé en même temps que le mur de Berlin. A contrario, Pékin se réclame toujours de Marx, réussissant à fiancer dogmatisme idéologique et pragmatisme capitaliste en vue d’un mariage idéologique pour tous. [...]

Jadis, les prochinois étaient des gauchistes maniant le pavé sur le boulevard Saint-Michel. Aujourd’hui, ce sont des affairistes amateurs de billets et des penseurs désorientés paradant à la City. Les uns et les autres s’accommodent d’un système où la démocratie reste une cité interdite. [...]

Il est singulier de demander à d’autres des comptes que l’on ne demande pas à Pékin. [...]

On guette tous les signes attestant que Poutine dirige son pays d’une main de fer, ce qui est d’ailleurs incontestable, en oubliant la poigne d’acier de Xi Jinping.

Pourtant, en Russie, des élections (même manipulées) existent, ainsi qu’un certain pluralisme de la presse. Rien de tel en Chine, pays qui vit au rythme du parti unique, de la presse du même acabit, et d’un président transformé en empereur. [...]"

Lire "L’étrange fan club de Xi Jinping".



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