Note de lecture

J. Servia, V. Simon-Bensoussan - Des francs-maçons se déconfinent (G. Durand)

par Gérard Durand. 6 mars 2021

[Les échos "Culture" sont publiés à titre informatif et ne reflètent pas nécessairement la position du Comité Laïcité République.]

Jacques Servia, Viviane Simon-Bensoussan, Chroniques maçonniques confinées, préface d’Alain Bauer, éd. Des Bords de Seine, 2020, 198 p., 15 e.

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Viviane et Jacques ont souhaité dés le premier jour du confinement, entretenir le lien maçonnique en offrant des chroniques sur des thèmes variés mais toujours en rapport avec leur engagement initiatique et la situation particulière que nous traversions tous. Portés par leurs lecteurs, ils ont trouvé à travers la publication de ces « billets » quotidiens la manifestation d’un puissant égrégore, le bonheur de renforcer la chaîne d’union et d’alléger cette période difficile pour nombre de Sœurs et Frères en manque de réelle réunion et souvent isolés.

Viviane Simon-Bensoussan, avocate au Barreau de Paris depuis 1980 est fortement impliquée dans les diverses structures de défense des droits humains.

Jacques Servia se consacre au monde associatif et à l’économie sociale et solidaire. Ardant défenseur de la laïcité il préside actuellement le Comité Laïcité République de Dordogne.

Ce recueil de chroniques a le mérite d’aborder des sujets très différents mais comme le chemin maçonnique marqué par le lien qui uni tous les maçons, sa lecture n’est pourtant pas réservée aux seuls Frères et Sœurs mais écrites dans un langage simple et un style clair, elles peuvent intéresser chaque homme et femme surtout en période de confinement et donc d’isolement. La Franc-Maçonnerie se laisse aborder, par les livres, par la musique comme l’ont fait beaucoup de musiciens de jazz et de blues et notamment Duke Hellington dans sa « Symphony in Black » toujours par la recherche de la vérité et l’acceptation des différences.

Près d’un an s’est écoulé après ce premier confinement et nous restons toujours dans une situation incertaine et angoissante. La lecture de ces chroniques peut pour beaucoup d’entre nous être le souffle d’air frais qui balaiera les idées noires.

Gérard Durand


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