"Entre peurs et résistances, la Charia régente le Nord-Mali" (rue89.com , 12 août 12)

13 août 2012

"« Les bars ont tous été fermés, comme les dancings. Les plus célèbres ont fini en flammes. Les autres en mosquée. Plus une femme ne circule sans voile dans la cité du fleuve du nord malien, aux mains des islamistes du Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) », relate l’envoyé spécial du Figaro.

Ousmane Daba, l’un des chefs du Conseil régional des jeunes de Gao affirme : « Même les petites filles doivent être couvertes, les infirmières aussi sinon il y des remontrances. »

Le Mujao, né d’une scission d’Al Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi), aurait « libéré » la ville de la peur du MLNA, mouvement séparatiste touareg il y a plusieurs semaines.

Dans un premier temps, les hommes du Mujao étaient plutôt bien vus à Gao, car ils s’opposaient aux rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), accusés de nombreuses violences et exactions dans la ville, avant d’en être chassés par le Mujao le 27 juin après de violents combats. [...]

Mercredi l’amputation de la main d’un voleur présumé de la ville d’Ansongo a poussé le gouvernement de Bamako à envisager un peu plus sérieusement une intervention militaire pour « libérer » le Nord. Le 29 juillet dernier, à Agelhoc, un couple accusé d’avoir eu des enfants hors mariage avait déjà été lapidé à mort.

Selon l’envoyé spécial de RFI, « depuis, dans toute la région, les populations vivent dans la crainte »."

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